Prière n°1 : (septembre 2022)
Avec Marie, Notre Dame de Beauraing,
nous te prions, Seigneur Jésus
pour notre Unité Pastorale.
Qu’elle soit :
- Une Communauté
où il fait bon vivre en frères
où l’on écoute avant de parler,
où l’on accueille au lieu de juger,
où l’on pardonne sans vouloir condamner.
- Une Communauté
où le plus simple des frères comprendra
ce que l’autre veut dire,
où le plus savant des responsables
saura qu’il a toujours à apprendre.
- Une Communauté
où l’audace de faire du neuf
sera plus forte que l’habitude
où chacun pourra prier et chanter
dans sa langue et sa culture.
- Une Communauté
dont le peuple dira non pas :
« voyez comme ils sont organisés » mais :
« voyez comme ils s’aiment ».
- Une Communauté
assoiffée de ta Parole
assidue pour la comprendre
désireuse d’en vivre dans la vie de tous les jours
courageuse pour la proposer
dans la société d’aujourd’hui.
- Une Communauté
qui renouvelle sa joie de croire
et son courage missionnaire
dans l’Eucharistie dominicale.
- Une Communauté
qui fasse du bien au monde,
qui te rende grâce à Toi, son Unique Seigneur
toi qui la conduis depuis toujours et pour toujours
vers le Père et vers les frères
dans la force de l’Esprit-Saint.
Amen !
D’après Monseigneur François Garnier
Cambrai, le 20 juin 2003, en la fête de Pentecôte
Prière n°2 (09/07/2014)
Seigneur, alors que la pastorale doit être pensée et organisée dans un cadre territorialement plus étendu, nous nous tournons vers toi.
Ce qui importe surtout, ce n’est pas ce que nous planifions pour demain,
c’est ce dont tu rêves pour ton Église.
Tu nous convies à inventer dans l’aujourd’hui des voies nouvelles,
comme les Apôtres au sortir du Cénacle, sous la mouvance de ton Esprit.
Donne-nous, Seigneur, de l’accueillir dans la prière.
Par la voix de notre bon pape François, tu nous appelles à passer d’une pastorale de simple conservation à une pastorale vraiment missionnaire.
Donne aux acteurs du Chantier Paroissial de travailler à l’édification
de communautés pleinement chrétiennes,
de communautés signes,
de communautés tournées vers le monde et non vers elles-mêmes.
Fais résonner en nos cœurs les mots forts du successeur de Pierre :
Je préfère une Église accidentée, blessée et sale pour être sortie par les chemins,
plutôt qu’une Église malade de la fermeture et du confort
de s’accrocher à ses propres sécurités.
Seigneur, donne à ton Église de faire route en serrant la main de Marie. L’évangélisation, plus précisément qu’une transmission,
est le travail d’un enfantement, une mise au monde de Jésus.
Et en fait de mise au monde de Jésus, n’avons-nous pas à apprendre de Marie ?
Amen !