… aujourd’hui, il faut travailler en Unité pastorale, il faut unir les forces … pour avoir plus d’énergie pour notre mission principale (Monseigneur De Kesel, 06/11/2015).
Dans le diocèse, on compte 742 paroisses et 100 chapellenies. C’est impossible, dans le futur, de maintenir une telle situation. Tout en respectant les paroisses, nous nous devons de les fédérer. Sans en faire une idéologie, les Unités pastorales sont une nécessité pastorale (Monseigneur Vancottem, 17/01/2018).
Aujourd’hui, la situation démontre clairement l’urgence de travailler ensemble au service de la Bonne Nouvelle. Tout, dans l’Église, doit être ordonné à la pastorale, à la mission. Tout, y compris la gestion des biens matériels : caisses paroissiales, œuvres paroissiales, salles, etc.
Aujourd’hui, la plupart des caisses paroissiales (de secteur ou d’Unité pastorale), indispensables au soutien de l’action pastorale, sont des associations de fait. En juin dernier, les évêques de Belgique ont, dans leur Charte de Bonne Gestion des biens d’Église, demandé que toutes les organisations ecclésiales et, en particulier, les structures territoriales, abandonnent les associations de fait et privilégient les ASBL.
Concrètement, la question s’est posée : à quelle échelle créer ces ASBL ? À l’échelle des paroisses ? Au regard de la configuration de notre diocèse et de la petite taille de nombre d’entre elles, cela apparaît impossible. À l’échelle des doyennés ? L’histoire récente montre que les frontières décanales ne sont pas définitivement scellées. Elles risquent donc d’évoluer encore dans l’avenir. De plus, les doyennés sont parfois trop éloignés des réalités locales pour permettre une bonne gestion. Pourtant, pour une organisation cohérente et efficace, il importe de mettre en place des structures homogènes.
C’est pourquoi, Monseigneur Vancottem, après avoir consulté le Vicariat du Temporel du Culte, a décidé que ces ASBL seraient instituées au niveau des Unités pastorales. Dans ce but, il propose une étroite collaboration entre Jean-Luc Collage, responsable économique et financier diocésain, et l’équipe du Chantier paroissial. Pour cette raison, celle-ci est donc présente aux séances d’informations proposées par Jean-Luc Collage dans les doyennés, les Unités pastorales, les secteurs. C’est aussi de concert que s’organise l’accompagnement, en quelques lieux concrets, de la mise en place de la dite ASBL. Enfin, une réflexion est en court sur l’installation d’un Conseil économique d’Unité pastorale requis par le Code de Droit canonique. Cela fera l’objet d’une prochaine publication.
L’équipe diocésaine du Chantier paroissial